Ce dimanche, rendez-vous avec le dix-neuvième opus de l’interview qui déraille. Aujourd’hui, c’est Antoine Duchesne, coureur de la formation Direct Energie qui se risque au jeu des questions/réponses. Membre de la formation de Jean-René Bernaudeau depuis 2014, le Canadien originaire de Sagenay nous laisse en apprendre un peu plus sur lui.
Si tu étais un héros de ton enfance, qui serais-tu?
Spider Man.
Quelle est la musique de ton portable dont tu as honte ?
Je possède une très grande variété de musique dans mon téléphone, mais je n’ai honte d’aucune musique ! Du Céline Dion, du Rise Againts ou encore du George Brassens ou encore du Dire Straits.
As-tu déjà vu Kiriyenka sourire ?
Non, mais pour sa défense, je n’ai jamais passé beaucoup de temps avec lui non plus, donc assez dur de juger.
La situation la plus inédite que tu as connu en course ?
Le Tour de San Luis l’an dernier, dans la deuxième étape, j’ai du m’arrêter deux fois sur le bord de la route dans les bois à cause de gros problèmes gastriques. Thomas Voeckler était descendu avec moi voir le commissaire pour expliquer ma situation et demander si je pouvais me faire « drafter » pour rentrer dans le peloton, car j’étais très malade.

Quel est ton surnom au sein de l’équipe ? Pourquoi?
Le Caribou…Le premier du nom était David Veilleux et maintenant, puisqu’il est parti, j’ai repris son surnom.
Ton club de football favori ?
Je ne suis pas vraiment le football, mais par solidarité je vais dire les Alouettes de Montréal !
Dieu créa la femme, qu’aurais-tu créé toi?
Le vin.
La pire situation où tu t’es senti seul ou ridicule?
Je n’ai pas de tel souvenir en particulier.
Pour toi, sucer la roue est-ce tromper?
Non, ça fait chier (sic) quand t’es pris avec quelqu’un qui le fait, mais c’est souvent le fait d’une tactique d’équipe. Si elle a plus de chance de gagner avec le peloton et que tu sais que tu es battu d’avance par tes collègues d’échappée, c’est inutile pour toi de prendre des relais. Par contre, quand toi tu es bien et que quelqu’un ne roule pas, c’est toujours frustrant.
La pire fois où tu as déraillé ?
Je n’ai jamais eu de moment pour jouer la gagne où j’ai déraillé, mais lors de l’étape de Calpe sur la Vuelta, à l’entrée du circuit au pied de la bosse a 25%, mon dérailleur s’est complètement arraché. J’ai du attendre de changer de vélo et repartir 2 minutes derrière.
Nous remercions Antoine Duchesne pour sa disponibilité