Affrontez les terrains accidentés avec ces six étapes

Tom Boonen, récemment retraité, a été le roi des Classiques pavées pendant des années avec quatre victoires à Paris-Roubaix et trois victoires au Tour des Flandres. Greg Van Avermaet a pris le relais en se révélant être un champion sur les voies romaines, mais rouler sur un terrain accidenté ne se résume pas à simplement monter une paire de pneus de 28 mm et croiser les doigts.

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Les exigences robustes du pavé exigent un vélo et un corps prêt à encaisser un peu les coups. Pour beaucoup, cela signifie emballer un vélo conçu pour le travail, avec des adaptations de suspension. Mais pour d’autres il s’agit d’adapter le vélo et la technique pour franchir les pavés. Voici quelques conseils…

Choisissez votre ligne et respectez-la

Jetez un coup d’œil aux images des classiques et, quelle que soit l’époque, les leaders seront les gars avec leur objectif fixé fermement vers l’avant. Restez vigilant et visez les lignes les plus fluides. Tous les pavés ne sont pas identiques. Évitez les sections plus rugueuses et recherchez les parties les plus rapides.

Loin des pavés, ça paye de se fâcher

Le cyclo-cross est un excellent exercice pour le maniement du vélo et les compétences hors route. De nombreux coureurs de cyclo-cross ont eu du succès en se tournant vers les Classiques, le plus récemment Zdenek Stybar avec deux podiums à Roubaix. Il familiarise le cycliste avec les rigueurs d’une conduite difficile, en plus c’est amusant !

Assurer une répartition égale du couple

L’adhérence étant un facteur important, il est crucial de pédaler en douceur, en particulier dans les montées – en restant assis et en poussant les pédales en cercle plutôt que de piétiner. Cela peut garder cette adhérence pour réduire la puissance plutôt que de rebondir sur les pavés.

Doublez la guidoline

De nombreux pros ajoutent un deuxième tour de guidoline lorsqu’il s’agit des Classics pavées pour aider à atténuer les vibrations. Cela rend la conduite plus confortable et vous garde le contrôle car cela empêche vos mains de s’engourdir. Les pros ont également recours au ruban adhésif sur les pédales, encore une fois pour absorber une partie des chocs et donner aux crampons un achat supplémentaire.

Réduire la pression

Réduire la pression de vos pneus est un geste largement pratiqué parmi les coureurs d’élite confrontés au redoutable pavé. C’est un avantage pour le confort ainsi que pour les performances. Alors que la pression inférieure est une conduite plus agréable, une pression de pneu réduite de 70 à 80 psi est également plus rapide, car le pneu se déforme sur les pavés plutôt que de rebondir, ce qui est finalement une perte d’énergie.

La règle d’or : n’obtenez pas de collywobbles de pavés

Pour garder le contrôle (et imiter les actions des meilleurs pros dans des événements comme Paris-Roubaix), il est essentiel de rester détendu. La plus grosse erreur est de serrer trop fort la barre et de se tendre. Gardez une prise légère avec le haut du corps détendu également et travaillez la direction avec votre poids corporel et non avec vos bras.