Ce n’est pas drôle quand ton nez coule constamment, alors riposte

Si votre nez n’arrête pas de couler lorsque vous faites du vélo, vous souffrez peut-être de rhinite induite par l’exercice (EIR).

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En plus d’un reniflement constant, l’EIR peut provoquer une congestion, des éternuements, un écoulement post-nasal et des yeux larmoyants. Cela peut même vous ralentir – une étude a rapporté que 40% des athlètes ont constaté que l’EIR affectait négativement les performances.

Si la plupart de vos problèmes surviennent lorsque vous traversez des champs en été, il est probable que les allergies ou le rhume des foins soient à l’origine de votre problème.

Si vous ressentez des symptômes à d’autres moments, il peut s’agir d’une rhinite vasomotrice. C’est là que l’augmentation du flux sanguin vers la muqueuse du nez provoque la production d’un écoulement aqueux. La pollution de l’air, les changements de temps, l’excès d’humidité, une atmosphère froide très sèche, l’alcool, la nourriture épicée et même le stress vont aggraver cela.

Traitements potentiels

La prévention par l’humidification de l’air froid peut être un remède simple – un buff tiré sur le nez les jours de gel est une bonne idée.

Le spray nasal antihistaminique (azélastine) est le traitement médical de première intention. A défaut, un spray nasal stéroïdien tel que Beconase (disponible en vente libre) peut être efficace.

Pour les allergies, il vaut la peine d’essayer des comprimés antihistaminiques. Des gouttes nasales décongestionnantes (éphédrine ou pseudoéphédrine) peuvent être utilisées, mais seulement pendant un maximum de sept jours ou vous risquez un rebond de congestion au sevrage.

La pseudoéphédrine sous forme de comprimés peut également fonctionner, mais c’est une substance interdite par l’Agence mondiale antidopage. Malheureusement, contrairement à d’autres causes de symptômes nasaux, l’EIR ne semble pas s’améliorer avec l’amélioration de la condition physique.