Bonjour, pour bien attaquer la semaine, retour sur l’actualité de ce week-end avec un sacré programme… Viviani voit triple, Aru voit rouge, Sepulveda voit le bout du tunnel et tout le monde voit Richmond. Une bonne journée !

Viviani voit triple à Londres.

Sergeï Gautier

Hier se terminait le Tour de Grande-Bretagne par un critérium dans les rues de Londres, et peu de surprises pour cette dernière étape traditionnelle de course par étape : des attaques, des baroudeurs et au final un sprint !

Et dans les ruelles escarpées de Londres (rien à voir avec une arrivée sur les Champs-Elysées!), Greipel est formidablement lancé par Sieberg et Debuschere, à 200m de la ligne il lance son sprint et tasse l’italien Viviani contre les balustrades. Le gorille de Rostock lève les bras mais dés la ligne passée on peut lire l’inquiétude sur son visage, inquiétude justifiée car il sera finalement déclassé au profit de l’italien Viviani (Team Sky) qui l’emporte donc devant Lobato (Movistar Team) et Trentin (Ettix-Quick Step).   Boasson-Hagen (MTN Qhubeka) l’emporte au général devant Poels (Team Sky) et Doull (Team Wiggins).  

Aru voit rouge

Sergeï Gautier  

À Madrid se tenait aussi l’épilogue du Tour d’Espagne, et comme pour le Tour de France les organisateurs avaient décidé de faire courir cette dernière étape en nocturne. Comme souvent pour les arrivées de Grand Tour, la dernière ligne droite se concluait par un sprint au cours duquel l’Allemand Degenkolb (Team Giant Alpecin) finissait par l’emporter sur cette Vuelta après deux deuxième place et une troisième place. Il devance Danny Van Poppel (Trek Factory Racing) et Jean-Pierre Drucker (BMC Racing Team).  

Au général aucun changement l’italien Aru (Astana Pro Team) signe son premier succès sur un Grand Tour devant Joaquim « Purito » Rodriguez (Team Katusha) et le prometteur Rafal Majka (Tinkoff – Saxo). A noter les deux belles places finales des révélations de cette édition Esteban Chavez (Orica GreenEDGE) 5éme et Tom Dumoulin ( Team Giant Alpecin) 6éme. Alejandro Valverde (Movistar Team) remporte le classement par point et Omar Fraile (Caja Rural) le classement de la montagne.

Sepulveda et les français

Parmi les nombreuses courses continentales qui se courraient ce dimanche, il y avait le Tour du Doubs qui a vu la victoire en solitaire d’Eduardo Sepulveda (Bretagne – Séché Environnement) 2 mois après son éviction malheureuse du Tour (après être monté à bord d’un véhicule durant 100m ndlr.). Un groupe de poursuivant à 29 secondes est réglé par Loubet (Team Marseille 13 KTM) devant Molard (Cofidis, Solution Crédits).

Amélie Barbotin  

À peine la course lancée, les coureurs ont déjà envie de s’échapper. Pourtant de nombreuses tentatives sont infructueuses et le rythme de la couse est assez soutenue. Après 20 kilomètres de course, 5 hommes s’échappent pour quelques minutes de liberté. La première ascension du jour permet à une vingtaine d’hommes de s’en aller. Ils n’auront pas assez d’avance pour rester à l’avant. C’est après 60 kilomètres de course qu’une première échappée se forme. 5 coureurs se retrouve donc à l’avant suivit par la suite de 4 et 6 autres hommes. Ils sont donc 15 à l’avant et ont une petite cinquantaine de seconde d’avance. Le peloton n’est pas décider à laisser filer et reprend la première échappée du jour dans le deuxième GPM. Tout est à refaire : les attaques fusent de nouveaux. 11 coureurs arrivent finalement à s’extirper du peloton. On retrouve à l’intérieur de l’échappée : Molard (Cofidis), Gouault (Auber 93), Sepulveda (Bretagne-Séché Environnement), Combaud, Mainard (Armée de Terre), Loubet (Team Marseille 13-KTM), Antomarchi (Roubaix-Lille Métropole), Péraud (AG2R La Mondiale), Geniez (FDJ), Bonnamour (France) et Dernies (Wallonie-Bruxelles). Ces hommes peuvent être contents : le peloton à décidé de les laisser filer !   Les kilomètres défilent, l’écart grandit. Une jonction s’opère avant le troisième GPM : Guillemois, Lauber, et Lienhard sont les petits nouveaux de l’échappée. Le peloton n’est plus ce qu’il était, on dénombre 75 hommes à l’intérieur. Les échappées ont presque 5 minutes d’avance. Ceux ci se regardent et de nombreuses attaques fussent mais personne ne se fait avoir. Le vent fait son apparition dans la boucle finale. C’est à ce moment là que Guillemois attaque, suivi du Gouault. L’échappée explose et le peloton se rapproche. 10 échappées rattrapent les 2 fuyards. Péraud, Geniez, Bonnamour et Lienhard sont quand à eux lâchés à une vingtaine de seconde. Les échappées ne sont plus qu’à 15 kilomètres de l’arrivée, quand Bonnamour refait son retour dans le groupe. La dernière montée arrive et le groupe de tête explose sous l’impulsion de Combaud. Sepulveda part ensuite seul dans la montée et passe le sommet en premier. Ses compagnons d’échappées ne le reverront plus. Il s’impose en solitaire sur la ligne d’arrivée devant Loubet et Molard.  

Shelley devance les hommes à Madrid

 Sergeï Gautier  

Encore une fois les organisateurs de la Vuelta ont décidé de piquer les bonnes idées du Tour de France, après avoir eu la bonne idée de faire parcourir la dernière étape façon critérium en nocturne. Les espagnols ont aussi recopié la bonne idée de se servir de la notoriété de leur épreuve pour étoffer par une course d’un jour la Madrid Challenge, le calendrier féminin. Au terme de 2h06 de course Shelley Olds (Alé Cipollini) qui avait du abandonner sur les Champs-Elysées règle au sprint l’italienne Bronzini (Wiggle Honda Pro Cycling) et la neerlandaise Kirsten Wild (Hitec Products). A noter la belle 4ème place de Roxane Fournier (Poitou-Charentes Futuroscope 86) de bon augure à l’approche des mondiaux tout plats de Richmond vers qui tout le monde à désormais les yeux tournés !  


 

Wellens voit sous l’eau

 Sergeï Gautier  

Dantesque ! Voilà le mot pour décrire la météo de ce GP de Montréal, plus d’images pendant une grande partie de la course, des orages et des conditions apocalyptiques. Mais il en faut plus pour décourager le peloton aujourd’hui, après un début de course qui voit de très nombreuses attaques (Gilbert, Alaphilippe, Yates), puis un groupe de 20 coureurs (avec notamment Albasini, Barguil, Van Avermaet, Kreuziger, Frank, Ulissi et bien d’autres), puis Albasini, Bardet, Fulglsang, Kwiatkowski. C’est finalement un groupe Voeckler, Vervaeke, Quinziato puis Grivko qui réussit à s’échapper et prendre plus de 2minutes sur le peloton. C’est à ce moment que les orages décident de s’abattre, coupant la retransmission plongeant les coureurs sous un déluge, après de nombreuses échappées dans le final (Alaphilippe, Valgren, Yates, Bardet, Wellens, Kelderman, Bakelants, Costa).  

Le belge Wellens (Lotto-Soudal) et Adam Yates (Orica GreenEDGE) parviennent à conserver une infime avance pour terminer devant les costauds du jour, le belge signe là une superbe victoire devant le britannique dernier vainqueur de la Clasica San Sebastian. Le top 10 est digne des ardennaises avec Costa troisième, mais aussi Bakelants, Gilbert, Kelderman, Bardet, Slagter dans le top 10.


À la bonne heure ! Molly Shaffer Van Houweling détrône Leontien Van Moorsel !

Mickaël Pinta

L’américaine Molly Shaffer Van Houweling a établi un nouveau record de l’heure cette nuit en réalisant, sur la piste d’Aguascalientes au Mexique, le nouveau record de l’heure après avoir parcouru 46,274 kilomètres. A 42 ans, celle qui avait vu sa tentative vaine pour 700 mètres  en début d’année bat la référence détenue depuis le 1er octobre 2003  par la néerlandaise Leontien Van Moorsel de 209 mètres.