Véritable phénomène, que ça soit sur Piste comme sur la Route, Soline Lamboley a tous les ingrédients réunis pour marquer de son empreinte les années à venir dans le monde du Cyclisme Féminin.

Alors qu’elle va disputer (à seulement 18 ans) ses premiers mondiaux élites sur Piste à la fin du mois et prendre part au Ladies Tour Of Qatar qui débute mardi, Soline fait preuve d’une grande disponibilité afin de dérailler en notre compagnie.

Tout d’abord, félicitations pour ton année 2014, que peut-on te souhaiter pour 2015 ?

Merci beaucoup!  Me souhaiter le meilleur.

Avant de nous concentrer sur ton actualité, je te propose de revenir sur l’année 2014 de manière brève.

Si tu devais me citer un top 3 de tes courses qui ont marqué ta saison 2014, quelle liste dresserais-tu ?

Pour mon top trois 2014, ce serait en premier mon championnat de France route, en deux mon championnat du monde piste et en trois le Trophée Alfredo Binda..

Tu évolues au haut niveau que cela soit sur piste comme sur route. Peux-tu nous dévoiler ton secret ?

Je n’ai pas vraiment de secret, cette année j’ai vraiment trouvé mon équilibre entre la piste et la route.  Pour moi c’est complémentaire. J’ai donc progressé dans les deux disciplines.

Depuis ton titre de championne de France à St Omer, abordes-tu les courses différemment ? Ressens-tu un marquage accru vis-à-vis de ton statut ?

Je ne pense pas que mon titre ait changé quelque chose, ou peut-être que je ne m’en rends pas compte. Mais durant ma coupure j’ai mis les compteurs à zéro.

Cette année est totalement différente pour moi, et je ne l’appréhende pas comme d’habitude. Je suis jeune, mon but est d’apprendre et de progresser au maximum.

Crédit photo: Jean-Marc Hecquet
Crédit photo: Jean-Marc Hecquet

Une nouvelle année sous de nouvelles couleurs, peux-tu nous dire comment s’est passé ton recrutement au sein de la formation Lointek ?

À vrai dire, j’attendais que les championnats du monde sur route se déroulent pour voir si j’avais des propositions.

Et puis en rentrant, Fanny Riberot m’a parlé de Lointek; m’a dit que cette équipe était intéressée par mon potentiel.

As-tu eu d’autres propositions ?

Oui j’ai eu également une proposition de l’équipe Biggla. Cependant je pensais avoir plus de propositions que cela.

Penses-tu pouvoir jouer ta carte perso cette année où tu pars plutôt dans l’optique d’apprendre aux côtés de coéquipières aguerries ?

Je vous avoue que je ne sais pas. Je pense être plus coéquipière cette année même si j’espère que j’aurais quelques occasions de jouer ma carte.

Tu viens de participer à la troisième manche de Coupe du Monde à Cali, que retiens-tu de ce voyage ?

J’ai découvert le niveau élite en coupe du monde, je retiens surtout que j’ai un bon  niveau physique mais qu’il me reste encore à travailler pour être au top.

Quelles sont les prochaines courses auxquelles tu vas participer ?

Mardi 03 février, je participerais au tour du Qatar avec l’équipe de France ensuite ce sera direction Bordeaux pour la préparation au championnat du monde piste.

Sandrine Guirronnet nous expliquait dernièrement que ta génération n’avait aucun complexe à avoir vis-à-vis des autres nations, partages tu ce point de vue ?

Oui je partage son avis, nous avons une bonne génération.

Lorsque l’on te voit sur des courses, on remarque une championne qui respire la bonne humeur, toujours souriante. Dans cette partie, nous allons essayer de découvrir qui se cache derrière ce grand sourire.

D’ailleurs, qu’est-ce qui t’as amené à la pratique du vélo ?

Et bien déjà Merci, c’est très gentil de me dire cela.

C’est ma famille qui m’a amené sur un vélo. Mon arrière-grand-père a était champion du monde sur piste en demi-fond et depuis le cyclisme a traversé les générations.

Une journée type pour toi, c’est ?

Pour moi une journée type c’est:

– Le matin de 8h à 12h avec les cours,  ensuite je mange avant de partir à l’entraînement.  Après chaque entraînement,  j’essaie de profiter au maximum de l’espace récupération ou du Kiné qui est à notre disposition à Saint Quentin en Yvelines

Suis-tu le cyclisme masculin ?

Oui, je suis surtout Corentin Ermenault (rires) !

Plutôt Pauline Ferrand Prévôt ou Marianne Vos ?

Ce sont toutes les deux de grandes championnes mais je préfère Pauline, elle est française !

À part le cyclisme, tu pratiques d’autres sports ?

Non je n’ai pas le temps de pratiquer un autre sport.

Ta ville préférée ?

Ma ville préférée est Chambéry

Et notre question bonus … le pire moment où tu as déraillé ?

A Izernore, sur le haut de la bosse, au moment où les filles ont attaqué.

Merci beaucoup pour cette interview, c’est vraiment un plaisir de vous répondre.

Un grand merci à Soline Lamboley pour sa disponibilité