De Biarritz à la Bretagne

Située à quelques pas de l’autre côté de la Manche, la France est peut-être la destination ultime des cyclistes britanniques. Quel que soit le type de conduite que vous préférez, il devrait être possible d’y trouver votre propre nirvana à deux roues.

Nous offrons une chance de gagner un voyage en Espagne ou en France avec Brittany Ferries. Pour plus de détails cliquer ici.

Les roadies peuvent suivre les traces de pneus d’Armstrong, Merckx et Coppi, comparant leurs performances avec celles des légendes du Tour. Les vététistes, quant à eux, peuvent s’amuser dans les Alpes, les Pyrénées, le Massif Central, le Jura et les Vosges, ainsi que dans de nombreux petits massifs montagneux. Et les cyclotouristes peuvent profiter des routes tranquilles, des superbes paysages et de la magnifique cuisine qui caractérisent un pays avec deux fois la superficie de la Grande-Bretagne, mais à peu près la même population.

Compte tenu de sa forme à six côtés, la France n’a pas d’équivalent unique au tour à vélo classique du Royaume-Uni de bout en bout. Mais cela ne veut pas dire que ceux qui le souhaitent ne peuvent pas « s’en emparer ». Choisir un itinéraire de la Manche à la mer Méditerranée est une option, mais une alternative plus courte et plus plate consiste à monter (ou descendre) le côté ouest du pays entre la frontière espagnole et l’un des ports les plus à l’ouest de la Manche.

Si le temps le permet, prendre un ferry vers le nord de l’Espagne depuis Plymouth ou Portsmouth vous amènera à proximité de la frontière française et de là, il vous suffira simplement de décider de votre itinéraire vers le nord. L’inclination naturelle est peut-être de rester sur la côte, mais lors d’un circuit de Biarritz à Saint-Malo, nous avons décidé de suivre un itinéraire plus à l’intérieur des terres que nous avons découvert sur le site du Touring Club des Cyclistes (CTC). Cette décision a porté ses fruits sous la forme d’autoroutes en grande partie vides qui nous ont fait traverser des villes et des villages moins orientés vers le tourisme mais ayant néanmoins beaucoup à offrir en termes d’hébergement abordable et de plaisirs gastronomiques.

L’un des avantages de débuter à Biarritz, c’est qu’en peu de temps, on traverse le territoire qu’on appelle les Landes. Cette région plate, avec ses grands cieux et ses routes droites, constitue une journée d’ouverture en douceur – même si il n’y a aucune escalade sérieuse à faire en route vers la Manche. À la fin de la première journée, nous avons fait une halte d’une nuit à Morcenx avant de continuer vers la ville médiévale fortifiée de Saint-Macaire, dans la région viticole de Bordeaux. Poursuivant le thème « M », notre prochaine destination était Montendre en Poitou-Charentes où nous avons sorti la tente et les sacs de couchage pour la première fois. Mélanger le camping avec des séjours à l’hôtel a bien fonctionné, nous donnant plus de flexibilité tout en contribuant à réduire les coûts et, de manière générale, nous avons trouvé les campings français d’un niveau élevé.

Le quatrième jour de route nous a amené à St Jean d’Angély, à peu près à mi-chemin entre Biarritz et St Malo. C’est une ville de taille décente et un bon endroit pour profiter d’une journée de repos, avec de nombreux excellents restaurants.

La pause nous a bien préparés pour notre journée la plus longue, un parcours de 70 milles qui nous a fait traverser des routes de campagne presque désertes flanquées de tournesols, de maïs, de vignes et parfois simplement de champs de fleurs sauvages. Alors que nous faiblions dans des conditions caniculaires, nous avons rencontré une montée fulgurante jusqu’à notre hôtel de la ville de Pouzauges.

Le sixième jour, nous nous sommes dirigés vers le village d’Oudon sur la puissante Loire. Une descente rapide et rapide jusqu’à sa rive sud nous a offert un magnifique panorama sur le plus long fleuve de France avant qu’une nuit passée en camping au bord de l’eau ne constitue un autre moment fort du voyage.

L’avant-dernier jour, nous étions déterminés à apercevoir au moins un sanglier alors que nous traversions une campagne très boisée en direction de Chateaugiron. Hélas, les Sangliers se tenaient bien cachés, contrairement à certaines autres faunes ; à quelques reprises, des cerfs ont traversé la route à quelques mètres devant nous. Bien en Bretagne, ce soir-là, nous étions suffisamment proches de la côte pour déguster d’excellents fruits de mer, arrosés d’un superbe muscadet local.

Notre dernière journée a consisté en un triomphal 65 miles de pédalage, aidés par un vent arrière amical qui nous a accompagné jusqu’à St Malo où nous avons fait des folies dans un hôtel chic et une explosion gastronomique après le trajet. Le lendemain, sur le ferry de retour à Portsmouth, nous avons réfléchi aux options d’itinéraire alternatives que nous aurions pu emprunter sur les près de 500 milles que nous avions parcourus en huit jours de randonnée. Le simple fait est qu’il existe mille et une façons de faire ce voyage.

Cependant, si vous appréciez les plaisirs simples qu’offre le cyclotourisme en France, tout itinéraire empruntant des routes secondaires tout en évitant les grandes villes sera probablement aussi bon que celui décrit ci-dessus, quel que soit le point de départ et d’arrivée de votre voyage.