Bonjour à tous, aujourd’hui, votre #MatinaleDérailleur vous entraîne sur les routes de Paris-Bourges où l’irlandais Sam Bennett s’offre les sprinteurs français et surtout Nacer Bouhanni qui prend la seconde place de cette belle épreuve. De l’exotisme ? D’accord, rendez-vous sur l’Abu Dhabi Tour mais pas pour un debrief de l’étape mais celui des réactions de coureurs qui semblent étonnés de rouler sous 50° dans le désert. Bon café et surtout bonne journée !

Bennett s’offre les sprinteurs français à Bourges

Olivier

Paris-Bourges est une de ces rares courses d’un jour française hors Coupe de France. Courue sous le format de semi-classique depuis 1993, elle offre une dernière répétition avant Paris-Tours. Hier, la course entre Gien et Bouges nous à offert un scénario des plus classiques pour cette épreuve. Une longue échappée à travers les collines du sancerrois, animée par le futur retraité Jimmy Engoulvent (Europcar), son co-équipier Thomas Voeckler et le jeune Martijn Tusveld (Rabobank), une ultime tentative de Voeckler et un sprint massif pour conclure la journée.


A ce jeu-là, on attendait un duel entre Bouhanni (Cofidis) et Demare (FDJ) et finalement c’est Sam Benett qui tira les marrons du feu en s’imposant devant le leader de la Cofidis, Nizzolo (Trek) et Demare. Tous ces hommes sont attendus dimanche au pied de la Cathédrale de Chartres pour en découdre vers un dernier bout de l’avenue de Grammont à Tours.

Abu Dhabi, le retour du réel pour les coureurs

Alex

Alors qu’Olivier vous faisait profiter de son billet d’humeur hier autour du lancement de l’épreuve des Emirats, il n’aura pas fallu attendre bien longtemps pour entendre des coureurs s’exprimer sur les conditions abominables de course. Même le vainqueur de la première étape Andrea Guardini ne revient pas de ce qu’il a vu sur le thermomètre. Quelques retours en provenance de nos amis de chez Cycling Weekly :

« Ce fut la journée la plus chaude de ma carrière, et je pense aussi pour la plupart des autres coureurs. Nous avons commencé la journée dans le désert à 53 ° C. Je ne jamais vu de 50 ° avant même quand j’étais en formation à Adélaïde, en Australie. C’était difficile mais je savais que les autres souffraient aussi. » Andra Guardini (Astana)

« C’était impossible de courir. A la première petite côte, mes pulsations cardiaques sont montées à 170 ou 180. Et sans même forcer. On peut faire du vélo, mais pas faire une course. » Tom Boonen (Etixx- Quick Step)

« Personne ne pourra jouer le jeu plein gaz dans la montagne vendredi. C’est impossible avec des températures pareilles. » Tom Dumoulin (Giant-Alpecin)

Bon courage au peloton !