Perdre du poids ou simplement stabiliser sa silhouette n’est pas toujours une question de volonté. Parfois, c’est le métabolisme lui-même qui tourne au ralenti, souvent à cause de petites erreurs du quotidien. Certaines habitudes, pourtant banales, freinent la dépense énergétique de l’organisme et compliquent la gestion du poids. Voici neuf pièges fréquents… et comment les éviter.

Multiplier les régimes et jouer au yo-yo

Multiplier les régimes et les variations de poids

Enchaîner les régimes restrictifs, puis reprendre les kilos perdus, met le corps à rude épreuve. Ce fameux effet yo-yo ne fatigue pas seulement l’organisme : il abaisse progressivement le métabolisme de base, ce qui rend chaque nouvelle tentative plus difficile. Les nutritionnistes recommandent de viser des changements durables plutôt que des cures express.

Bâcler son sommeil

Négliger son sommeil

Dormir moins de sept heures par nuit n’est pas seulement un problème de fatigue : cela ralentit aussi le métabolisme. Le manque de sommeil perturbe les hormones qui régulent l’appétit (leptine et ghréline), augmentant ainsi le risque de grignotages et de stockage. L’INSERM rappelle que la régularité des nuits est aussi importante que leur durée.

Trop de sucres et de graisses saturées

Consommer trop de graisses et de sucres

Une alimentation trop riche en glucides raffinés (pâtisseries, sodas, pain blanc) et en graisses saturées pèse sur le métabolisme. À l’inverse, les bons gras – comme les oméga-3 présents dans les poissons gras, les noix ou l’huile de colza – favorisent une meilleure dépense énergétique et un bon équilibre hormonal.

Bouger trop peu

Manque d’activité physique

La sédentarité est l’ennemie numéro un du métabolisme. Même une marche de 30 minutes par jour stimule la dépense énergétique. Mais ce sont surtout les exercices de renforcement musculaire qui font la différence : plus la masse musculaire est élevée, plus le corps consomme de calories, même au repos.

Oublier les protéines

Insuffisance en protéines

Les protéines demandent plus d’énergie pour être digérées que les glucides ou les lipides. Elles permettent aussi de préserver la masse musculaire, ce qui entretient un métabolisme actif. Inclure régulièrement des sources variées – œufs, légumineuses, poissons, viandes maigres – est donc essentiel.

Se déshydrater sans s’en rendre compte

Déshydratation

Boire trop peu d’eau ralentit les fonctions métaboliques, car l’hydratation est indispensable à la régulation de la température corporelle et au transport des nutriments. L’Agence européenne de sécurité des aliments recommande environ deux litres d’eau par jour, en tenant compte des aliments riches en eau (fruits, légumes).

Abuser de l’alcool

Excès d’alcool

Une consommation régulière d’alcool freine le métabolisme : le foie se concentre sur l’élimination de l’éthanol plutôt que sur la transformation des nutriments en énergie. Résultat : le stockage des graisses est favorisé, en particulier au niveau abdominal.

Manger à des heures irrégulières

Repas à heures irrégulières

Sauter un repas ou manger à des horaires variables perturbe le rythme du métabolisme. Le corps préfère la régularité, qui facilite la digestion et optimise la dépense énergétique. Trois repas équilibrés, éventuellement complétés d’une collation, aident aussi à maintenir la satiété.

Vivre sous stress permanent

Négliger le stress

Un stress chronique augmente le taux de cortisol, une hormone qui dérègle le métabolisme et incite l’organisme à stocker les graisses, surtout dans la zone abdominale. Pratiquer la méditation, la respiration ou une activité physique régulière aide à limiter cet impact.

Adopter de bons réflexes – dormir davantage, boire plus d’eau, rester actif et manger de façon équilibrée – permet de relancer un métabolisme actif et de soutenir le poids à long terme. Après tout, la clé ne réside pas dans les privations extrêmes mais dans la cohérence et la régularité des habitudes de vie.