C’est l’histoire de deux mecs. Un Italien. Un Kazakh. 
L’un est adulé alors que l’on dévoile le parcours du prochain Tour de France.
L’autre est acculé suite aux affaires de dopage qui touchent son équipe.

Alors que Vincenzo Nibali est sous le feu des projecteurs durant la présentation de la montagneuse Grande Boucle 2015, son manager, Alexandre Vinokourov ne semble plus faire l’unanimité. C’est dans les coulisses que le puncheur s’est exprimé pour nos confrères de cyclingnews. Voici quelques morceaux choisis.

Un homme en colère

« Je suis en colère comme jamais auparavant, je me sens trahi. L’équipe a travaillé dur contre le dopage et nous n’avions jamais eu de problèmes quant à l’attribution de notre licence. Comme chaque année, nous devons montrer que nous mettons tout en oeuvre pour lutter contre le dopage : nous avons des tests internes, nous respections toutes les règles. Notre équipe ne doit pas payer pour la bêtise de deux coureurs. Les règles sont les mêmes pour tous et c’est à la Commission de décider si nous travaillons correctement ou non. »

Nous sommes transparents

« Je vous rappelle que nous adhérons au MPCC (Mouvement pour un cyclisme crédible) parce que nous voulons montrer que nous sommes transparents, peut-être pas comme les équipes qui n’en font pas partie… »

Positif en 2007

« Je l’ai payé avec mes deux ans de suspension. Je ne peux pas payer toute ma vie.  J’ai été suspendu pour deux ans. Je suis revenu, et j’ai travaillé sur l’image de l’équipe. Peut-être que j’étais trop naïf sur les coureurs kazakhs de l’équipe parfois. Cela fait une grande leçon. Lorsque vous êtes un gestionnaire, vous vous devez d’être très strict avec vos coureurs. »

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