Un vent de nouveauté souffle dans le monde du vélo électrique urbain, et il risque bien de décoiffer la concurrence ! Annoncé à moins de 1 000 euros, le nouveau Nakamura Crossover E débarque début 2026. Ce VAE made in France compte bien bousculer Decathlon sur son propre terrain, armé d’un rapport qualité-prix redoutable et de quelques atouts bien sentis. Focus sur ce vélo urbain qui promet de démocratiser la mobilité électrique sans exploser le budget.
Un défi à moins de 1 000 euros : la riposte d’Intersport
Proposer un vélo à assistance électrique abordable, fiable et confortable sous la barre fatidique des 1 000 euros, ce n’est pas un caprice, c’est un vrai parcours du combattant ! Chez Decathlon, le Rockrider E-ACTV 100 tentait déjà l’aventure avec polyvalence et accessibilité. Mais Intersport ne compte pas rester spectateur et vient répondre du tac au tac avec son Nakamura Crossover E, un modèle urbain pensé pour les trajets quotidiens et les cyclistes en quête de simplicité.
Le Crossover E s’inscrit dans la lignée du Crossover E LTD, la version « Limited » qui affichait déjà une volonté affichée de rendre le vélo électrique urbain accessible au plus grand nombre. Cette nouvelle génération va plus loin, avec une ambition claire : séduire un large public grâce à un cadre ouvert et renforcé, capable d’accueillir des cyclistes mesurant entre 1,50 m et 1,85 m (merci aux roues de 27,5 pouces qui font le grand écart !).
Confort, sécurité et made in France au programme
Côté confort, Intersport sort le grand jeu pour adoucir la vie urbaine, mais pas votre compte bancaire. On retrouve :
- Une selle large et rembourrée (parce qu’on n’a jamais vu quelqu’un se réjouir d’un mal de fesses en arrivant au boulot)
- Un guidon courbé, pour une posture décontractée
- Une petite suspension avant et des pneus généreux de 2,2 pouces, histoire d’amortir les pavés revêches et les nids de poule sournois
- Des garde-boues installés de série – pour arriver sec au bureau même sous l’averse surprise
- Une béquille pratique
En revanche, le porte-bagages est désormais optionnel. Mais pas de quoi bouder son plaisir : Intersport apporte un atout de taille là où ça compte vraiment, en dotant le Crossover E de freins hydrauliques Shimano. Niveau sécurité et précision, difficile de faire mieux dans cette gamme !
Le vélo mise aussi sur un assemblage made in France, réalisé dans l’usine MFC. Pas seulement un argument marketing : cela confirme la montée en puissance d’Intersport dans la production de vélos électriques nationaux, aux côtés de son futur VTTAE Nakamura E-Summit 990.
Quelques concessions, mais l’essentiel est là
On ne va pas se mentir : pour tenir le cap des 999 euros, quelques compromis étaient inévitables. Intersport assume et fait des choix pragmatiques :
- Transmission Shimano Tourney à 6 vitesses (et non 7)
- Éclairage à piles, plus basique que les systèmes intégrés
- Console à voyants plutôt qu’un écran LCD sophistiqué
Mais le moteur arrière de 45 Nm ne change pas (ouf !), délivrant une assistance jusqu’à 25 km/h via un capteur de rotation. Et la batterie amovible de 375 Wh promet, selon Intersport, jusqu’à 60 km d’autonomie en mode 1 sur 5. De quoi voir venir la semaine sans prise de tête.
Un rapport qualité-prix qui donne envie de pédaler
Le Nakamura Crossover E sera disponible début 2026 à 999 euros, dans un coloris unique. Ce positionnement agressif, couplé à un équipement soigné, fait de ce vélo un sérieux concurrent pour le Rockrider E-ACTV 100 de Decathlon, sur tous les fronts essentiels des besoins urbains.
En résumé : le Nakamura Crossover E arrive à point nommé pour celles et ceux qui rêvent d’un vrai VAE urbain, confortable et fiable, sans ruiner leurs économies. Reste à voir s’il saura conquérir la ville… et peut-être votre cœur de cycliste !







