C’est un partenariat qui va faire vrombir les pédaliers ! Imaginez un vélo pensé avec la précision de la Formule 1, boosté à la technologie issue des circuits, mais taillé pour avaler l’asphalte à force de mollets. BMC et Red Bull Advanced Technologies viennent d’unir leurs forces pour nous livrer ce qui pourrait bien être le vélo le plus rapide du monde. Installez-vous, bouclez votre casque (c’est plus prudent), et plongez dans l’aventure d’un projet où l’ingénierie de pointe rencontre la passion du cyclisme !

Quand la technologie Formule 1 s’invite dans le peloton

On ne présente plus BMC, le manufacturier suisse qui s’est hissé, depuis bientôt vingt ans, tout en haut du peloton professionnel. Toujours en quête d’innovation, la marque a bâti sa réputation sur l’obsession technologique autour de La Petite Reine. De son côté, Red Bull Advanced Technologies n’est pas à la traîne : fondée en 2014, la filiale du géant autrichien est devenue experte en ingénierie, en design, en simulation et en production, des mots qui résonnent fort du côté de la Formule 1.

Voilà comment deux mondes, qui de prime abord ne partagent qu’un amour pour la vitesse, ont fini par fusionner. Leur mission commune ? Utiliser les outils les plus avancés, hérités directement des paddocks de F1, pour réinventer le design et la performance des vélos haut de gamme.

De la modélisation à la route : une synergie fructueuse

À l’aide des puissants moyens de simulation et de modélisation offerts par Red Bull Advanced Technologies, les designers de BMC ne se sont pas contentés de « faire joli » : ils ont pu optimiser, de bout en bout, la vitesse, la puissance et la qualité de conduite. Ici, il ne s’agit plus seulement de tester un cadre en soufflerie. Non, la capacité à simuler la performance du vélo ET de son environnement global ouvre des perspectives vertigineuses !

Parmi les premiers bénéficiaires, on retrouve bien sûr les athlètes BMC : grâce à cette technologie, ils peuvent affûter leur aptitude à rouler vite, toujours plus vite. D’ailleurs, tous les prototypes sont conçus dans le mythique Impec Lab de Granges, l’atelier maison de BMC. Cela permet d’accélérer le développement sans jamais perdre la vision d’ensemble sur chaque machine – un peu comme un chef qui goûte en permanence sa sauce secrète.

Fabian Cancellara : la caution légendaire du projet

Pour ajouter une dose de pedigree, les deux partenaires se sont appuyés sur un consultant de luxe : le champion olympique et multiple vainqueur d’étape du Tour de France, Fabian Cancellara. Grand spécialiste du contre-la-montre, il a été impliqué à chaque étape du développement.

Et ce n’est pas pour faire joli sur la photo finish : ses retours ont permis d’optimiser à la fois le pilotage et la performance globale des prototypes. L’intéressé lui-même le dit : « Deux mondes tournant autour de sports différents ont fusionné pour une grande première au service du cyclisme. Le fait d’être impliqué dès les premiers balbutiements du projet et de pouvoir continuellement tester les interactions entre l’athlète et sa machine fut tout simplement fascinant. » Au final ? Un prototype « hyper-performant » sur le papier, de l’aveu même de ses créateurs.

Vers la révolution des deux-roues ?

Ce vélo nouvelle génération ne fait pas dans la discrétion. Son design aérodynamique a été pensé pour repousser toutes les limites. D’aucuns y voient même « le premier vélo de Formule 1 jamais conçu ». Rien que ça ! Si l’on garde les pieds sur les pédales, il est évident que certaines de ces trouvailles se retrouveront sans doute très vite sur les machines de compétition professionnelles, voire demain dans les vélos de série.

Le grand baptême de ce bolide aura lieu lors des prochains championnats du monde Ironman, à Saint-Georges, aux États-Unis. C’est Patrick Nilsson, membre du BMC Pro Triathlon Team et athlète Red Bull, qui prendra le guidon de ce concentré de technologie.

À la base, l’ambition affichée sonnait simple : « concevoir le vélo le plus rapide du monde ». De quoi rendre fiers les deux partenaires, qui auront mis à profit toutes les expertises accumulées en aérodynamisme et en CFD (mécanique des fluides numériques) durant leurs années passées entre les rails de Formule 1 et l’asphalte des circuits. Le résultat, eux en sont persuadés, « est capable de changer la donne ».

  • Collaboration de quatre ans entre BMC et Red Bull Advanced Technologies
  • Simulation et modélisation en héritage direct de la F1
  • Développement accéléré au sein de l’Impec Lab, en Suisse
  • Implication directe du champion Fabian Cancellara
  • Lancement du prototype au championnat du monde Ironman (Saint-Georges, USA)

Conclusion : Il n’y a plus qu’à guetter la ligne d’arrivée : ce vélo « de F1 », fruit d’une alliance entre le meilleur du cyclisme et la science débridée de la vitesse, s’apprête à bouleverser notre façon de penser la performance deux-roues. Athlètes et passionnés, restez dans la roue… ça risque d’aller très vite !