Oubliez les Rolex, cette année, la vraie consécration, c’est d’avoir fait la Vélobuissonnière ! Imaginez : 250 km de paysages enchanteurs, une pluie de distinctions internationales, et la promesse d’expériences mémorables. Voici pourquoi cette véloroute française, qui traverse la Normandie et les Pays de la Loire, fascine toute l’Europe en 2024.

La France, pays du vélo heureux

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : avec plus de 9 millions de séjours cyclistes par an, la France fait office de superstar mondiale du cyclotourisme. Selon le ministère de l’Économie et des Finances, l’Hexagone se hisse directement à la deuxième place sur le podium mondial du tourisme à vélo. Autre prouesse : la randonnée à vélo est désormais plus prisée que la marche pour les itinérances touristiques en France. Véritable consécration pour la petite reine… et pour nos mollets !

Il faut dire que l’on déroule le tapis rouge pour les cyclistes : 25 600 km de voies vertes et véloroutes sont déjà dédiés aux amateurs de deux-roues, sans compter les 80 000 km de pistes cyclables prévus d’ici 2027 par le fameux Plan Vélo. De quoi pédaler dans la joie – et parfois la gadoue, mais ça, c’est le charme français.

Des honneurs européens réguliers, et la Vélobuissonnière en tête d’affiche

Pas étonnant que les itinéraires français trônent régulièrement dans les meilleures voies cyclables d’Europe selon la société néerlandaise Hicle, organisatrice du Fiets en Wandelbeurs (le Salon du vélo et de la marche). Pour mémoire, la Voie verte Trans-Ardennes, la Vélodyssée, la Vélo Francette ou la Dolce Via ont toutes été primées ces dernières années. Eh bien, 2024 n’échappe pas à la règle : c’est au tour de la Vélobuissonnière d’être sacrée parmi les cinq meilleurs itinéraires cyclables européens.

Cette consécration ne sort pas du chapeau : le journaliste Bert Sitters, juré spécialiste du cyclisme, a parcouru lui-même les 250 km de la Vélobuissonnière. En concurrence avec 45 autres véloroutes européennes, nul doute que le parcours l’a enchanté ! Alors, qu’a-t-elle de plus, cette Vélobuissonnière ?

Un itinéraire français entre nature, patrimoine et accessibilité

La Vélobuissonnière, c’est avant tout une aventure de trois départements : l’Orne, la Sarthe et le Maine-et-Loire. Reliant Alençon à Saumur, elle déroule un fil d’Ariane bucolique du relief des Alpes Mancelles à la majesté de la Loire, le tout en effleurant rivières sarthoises et vignes paisibles.

  • Des villages pleins de charme : Saint-Céneri-le-Gérei, Saint-Léonard-des-Bois, Beaumont-sur-Sarthe
  • Des sites historiques accessibles à vélo : châteaux d’Alençon et de Saumur, clochers tors du Baugeois
  • Des haltes culturelles : musée de la faïence de Malicorne-sur-Sarthe, apothicairerie de Baugé

Le clou du spectacle ? Cette véloroute s’adapte à toutes les envies, que vous soyez sportif chevronné en quête d’un périple de plusieurs jours ou simple amateur de balades en famille sur une étape.

Sept étapes, mille possibilités, et une arrivée sur la Loire à vélo !

La Vélobuissonnière déroule son tracé en sept étapes, majoritairement sur de petites routes bucoliques : dépaysement garanti, loin des pots d’échappement. Le grand plus : il est possible d’embarquer ou de débrancher son aventure à de nombreux points d’entrée, grâce au réseau des gares SNCF. Parmi les accès faciles, citons :

  • Alençon
  • Fresnay-sur-Sarthe
  • Beaumont-sur-Sarthe
  • Le Mans
  • La Suze-sur-Sarthe
  • Saumur

Des gares routières desservent également Le Mans, La Flèche, Baugé-en-Anjou ou Saumur. Et, pour les cyclistes épiques (et peut-être dopés à l’assistance électrique), il ne tient qu’à eux de poursuivre à Saumur sur la mythique Loire à vélo.

En résumé : la Vélobuissonnière, c’est une expérience accessible, familiale, culturelle, et un bijou reconnu sur la scène européenne pour son charme, sa diversité et l’intelligence de son tracé. Conseil : n’attendez pas que tout le continent s’y bouscule. Qu’il fasse beau, venteux ou un brin pluvieux, la petite reine n’a jamais été aussi bien reçue !