Le Tour de Suisse revient en 2024 avec la plus courte édition de l’histoire de la course en termes de distance, mais aussi difficile que jamais, avec presque autant de dénivelé que l’année dernière réparti sur huit étapes.

Un an après la mort tragique de Gino Mäder, qui a chuté lors de la descente du col de l’Albula, toute la région aux alentours du lieu de sa chute est absente du parcours.

Au lieu de cela, la course commence à Vaduz et traverse le centre de la Suisse du nord au sud avant de se diriger vers l’ouest pour les deux dernières étapes autour de Villars-sur-Ollon.

Le parcours comprend deux contre-la-montre et quatre arrivées au sommet en montagne, pour une semaine difficile couvrant 948,9 kilomètres et 19 000 mètres de dénivelé.

« Seuls les meilleurs grimpeurs pourront avoir leur mot à dire pour la victoire finale. Cependant, différents types de coureurs seront possibles pour des victoires d’étape », déclare le directeur du Tour, Olivier Senn.

Le Tour de Suisse commence avec un court contre-la-montre à Vaduz, de seulement 4,8 kilomètres de long et principalement plat. L’étape ne devrait probablement pas jouer un rôle majeur pour le classement général, mais offre aux sprinteurs et aux coureurs puissants une chance de prendre la tête avant que la course n’atteigne les hautes montagnes.

Le deuxième jour de course est un parcours vallonné, partant de Vaduz et se dirigeant vers Regensdorf. Bien que ce ne soit que 177,9 kilomètres, c’est la plus longue étape du Tour de Suisse 2024. Avec trois ascensions classées et 2 400 mètres de dénivelé, cela donnera aux grimpeurs une chance de se chauffer les jambes après l’effort explosif de la première étape, mais pourrait finalement se terminer par un sprint massif.

La troisième étape du Tour de Suisse 2024 se déroule de Steinmaur à Rüschlikon et, à l’exception de la première étape, est la plus plate de la semaine et convient aux sprinteurs, même si elle atteint presque 2 000 mètres d’altitude. Il y a une courte montée se terminant à 10 km de l’arrivée, suivie d’une descente rapide et d’une montée vers la ligne d’arrivée.

Les routes commencent à atteindre des altitudes de plusieurs milliers de mètres lors de la quatrième étape du Tour de Suisse 2024. Après un début relativement plat sur les 140 premiers kilomètres, la course monte la seule ascension du jour, le col du Gotthard ondulant depuis le côté de la gorge de Schöllenen vers le nord, un test de 13,2 km avec une moyenne de 7 % de pente.

La cinquième étape offre aux coureurs un parcours aller-retour de 148,8 km d’Ambri à Cari, commençant par une boucle autour d’Ambri qui prend l’ascension d’Altanca presque dès le départ et offre peu de répit avant la première ascension de la montagne jusqu’à Cari, venant du côté ouest. Les coureurs descendent ensuite devant la ligne d’arrivée et vont vers Biasca, faisant une boucle plate à travers Gorduno avant de revenir sur leurs pas pour gravir Cari depuis le côté est.

Avec des pentes à deux chiffres et une moyenne de 8 %, c’est un test majeur pour les prétendants au classement général, surtout à la fin d’une étape courte avec 3 200 mètres de dénivelé.

Les coureurs rencontrent davantage de montagnes lors de la sixième étape, le point culminant du Tour de Suisse 2024 se situant sur le col du Nufenen au milieu de l’étape, d’Airolo et montant à plus de 2 400 mètres d’altitude. Également connu sous le nom de Passo della Novenà, c’est une ascension difficile – 24,1 km de long avec une pente moyenne de 5,5 % – mais ce n’est qu’un échauffement pour l’ascension finale de 7 km vers Blatten à la fin de l’étape de 151,2 km.

La septième étape est très courte et sera un free-for-all commençant sur le Col de la Croix dès le départ, grimpant la montée une deuxième fois en milieu d’étape avant de finir à Villars-sur-Ollon, à mi-chemin de la troisième ascension. La montée elle-même fait 18,5 km de long et a une moyenne de 6,8 %, constituant la majeure partie de la journée. Les coureurs seront très familiers avec chaque lacet avant d’atteindre l’arrivée après 118,7 kilomètres et 3 070 mètres de dénivelé.

Comme si les coureurs n’avaient pas assez gravi la Croix, le contre-la-montre final de la dernière étape utilise une partie du parcours de l’étape 7, partant du siège de l’UCI à Aigle pour remonter à Villars-sur-Ollon sur 15,7 km et 879 mètres de dénivelé. C’est un dernier effort après une semaine pleine de dénivelé.