Le cholestérol : ami insoupçonné, mais parfois redouté ! Grâce à lui, nos cellules carburent et nos hormones voient le jour. Mais attention, en excès, il peut transformer nos artères en autoroutes bouchées. Décryptons ensemble ce grand incompris de notre santé !

À quoi sert le cholestérol ?

Le cholestérol est une substance cireuse, principalement produite par le foie et extraite via notre alimentation. Avant de lui dresser un procès, rappelons qu’il n’est pas l’ennemi public numéro un !

  • Il construit nos cellules en leur donnant la stabilité.
  • Il est à la base de certaines hormones essentielles, comme les œstrogènes, la testostérone ou le cortisol.
  • Il contribue à la synthèse de la vitamine D et au bon fonctionnement de la digestion par la fabrication de la bile.

S’il est donc vital, l’excès de cholestérol dans le sang ou les cellules peut, lui, se révéler problématique, tout particulièrement pour le cœur.

Cholestérol « bon » ou « mauvais » : quelle différence ?

Dans le grand feuilleton sanguin, il y a deux grandes familles : le HDL et le LDL. Les deux ne jouent pas dans la même équipe – et ce ne sont pas vos artères qui diront le contraire.

  • HDL (High-Density Lipoprotein), alias le « bon » cholestérol : il veille à l’équilibre de chaque cellule et agit comme un éboueur ! Il transporte l’excès de cholestérol depuis vos artères jusqu’au foie pour qu’il soit éliminé du corps.
  • LDL (Low-Density Lipoprotein), alias le « mauvais » cholestérol : il se dépose dans les parois des vaisseaux sanguins et engendre des obstructions appelées plaques (ou dépôts cireux, pour l’image).

Avec trop de LDL, les soucis ne se font pas prier : accumulations de dépôts, artères qui rêvent de flexibilité, et voilà la porte ouverte à une circulation sanguine difficile…

Des conséquences insoupçonnées… et sérieuses !

À partir du moment où le taux de cholestérol s’emballe, les risques cardiaques augmentent. Aux dernières nouvelles, nos artères apprécient les passages fluides — pas les embouteillages…

  • Les dépôts dans les vaisseaux sanguins forment des plaques qui finissent par durcir, gênant le passage du sang (bonjour les ralentissements artificiels).
  • Avec le temps, ces plaques peuvent même se fissurer et provoquer un caillot, entraînant un infarctus du myocarde ou, si c’est le cerveau qui trinque, un AVC.
  • L’accumulation excessive de LDL, c’est le ticket direct pour l’athérosclérose : artères qui deviennent moins souples, douleurs thoraciques, et autres réjouissances.

Le cholestérol impacte aussi d’autres fonctions vitales. Les glandes endocrines l’utilisent pour produire des hormones majeures. Une carence en hormones de croissance ? Le LDL peut grimper. Chez la femme, pendant le cycle menstruel, la hausse d’œstrogènes entraîne plus de HDL et moins de LDL. Après la ménopause, le risque cardiaque grimpe, car les œstrogènes diminuent.

Sans oublier le cerveau : il détient près d’un quart du cholestérol du corps, indispensable à la protection et au développement de nos cellules nerveuses. Mais trop de cholestérol dans les artères finit, on l’a vu, par provoquer des AVC ; avec à la clé possible perte de mémoire, soucis moteurs, difficulté à avaler, parler…
Même nos repas sont concernés ! Le cholestérol contribue à la production de bile, essentielle à la digestion. Mais gare aux excès : trop de cholestérol dans la bile forme des calculs dans la vésicule, et ça, c’est douloureux.

Comment garder le cap ?

La clé pour garder un équilibre ? Il ne s’agit pas de déclarer la guerre à tout prix au cholestérol, mais plutôt de surveiller son taux. Quelques gestes essentiels :

  • Faire régulièrement des analyses sanguines pour suivre l’évolution du taux de cholestérol.
  • Recourir à des remèdes naturels, des traitements de naturopathie ou, lorsque c’est nécessaire, à la médication.

Un bon suivi permet de diminuer le risque de maladies cardiaques et d’améliorer sa qualité de vie. Avec un brin de vigilance et les bons réflexes, on peut faire rimer cholestérol avec équilibre — et non plus seulement avec hôpital !