Le sprinter grec Christos Volikákis, âgé de 36 ans, a été suspendu de manière provisoire par l’UCI après avoir été contrôlé positif à une substance expérimentale, le Ligandrol (LGD-4033), lors de la ré-analyse des contrôles anti-dopage réalisés aux Jeux Olympiques de 2016 à Rio de Janeiro, au Brésil.

Le Ligandrol est un modulateur sélectif des récepteurs des androgènes (SARM), une classe de médicaments qui activent les récepteurs des androgènes, offrant les mêmes avantages que les stéroïdes anabolisants sans les effets secondaires sur les organes reproducteurs. Les SARM sont des substances interdites selon la classe S1.2 (Autres agents anabolisants) de la Liste des Substances Interdites.

L’événement unique de Volikákis aux Jeux Olympiques de 2016 était le keirin masculin, où il a terminé à la 12e place derrière le médaillé d’or Jason Kenny (Grande-Bretagne).

Son échantillon de contrôle anti-dopage prélevé le même jour, le 16 août 2016, a été mis en réserve en vertu du Code Mondial Antidopage qui permet, depuis 2004, de ré-analyser des échantillons en utilisant des méthodes nouvellement développées.

Une fois qu’un athlète comme Volikákis est contrôlé positif, son cas suit les protocoles normaux de l’anti-dopage. Il a le droit de demander l’analyse de son échantillon B mais n’est pas autorisé à concourir tant que son cas n’est pas conclu.

Volikákis a continué à compétitionner depuis 2016, passant aux épreuves d’endurance après Rio. Il a remporté la course scratch à la Coupe du Monde 2019 à Cambridge. Cependant, le pays n’a jusqu’à présent pas réussi à amasser suffisamment de points pour se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris en cyclisme sur piste masculin.