[dropcap style= »5″ text= »L »]’étape Reine de cette Vuelta n’aura pas manqué de bouleverser la course. Alors que devant, Daniele Ratto affrontait le relief et les éléments  en solitaire pour remporter une magnifique victoire digne du « cyclisme à papa ». Derrière, les conditions climatiques et la difficulté du tracé poussaient de nombreux concurrents à la faute voire vers la sortie. Les Pyrénées sont belles, les Pyrénées sont surtout cruelles : c’est une véritable drache (comme disent les chtis) accompagnée d’une température autour de 5 degrés qui ont flingué les organismes, même ceux des costauds : Ivan Basso et Luis Leon Sanchez jettent l’éponge pour retrouver une serviette bien chaude, hypothermie pour les deux cadors. Rassurez-vous, nous y venons, comme à l’accoutumée, Yoann Bagot a su gérer son effort et ce, malgré les conditions extrêmement complexes. Nous le retrouvons à la 30ème position de l’étape, quelques longueurs derrière le colombien Henao.

Yoann revient sur cette folle journée

Pour te résumer l’étape du jour : du froid, du froid et encore du froid. Ce fut une journée très difficile, je me suis retrouvé totalement tétanisé, les descentes étaient encore plus difficiles, j’ai eu du mal. Tout le peloton était dans ce cas, on souffrait en attendant que ça se termine.  Je m’en sors tout de même pas si mal. Franchement, passer de 35 à 4 degrés dès le lendemain, c’est compliqué. C’est vraiment pas simple, le corps comprend pas.

Bientôt dans le Top 20 ?

Je ne sais pas si ça sera pour demain. Après une journée comme aujourd’hui, on apprécie d’être encore sur l’épreuve avant de se focaliser de nouveau sur ses objectifs. A chaque jour suffit sa peine !