Une distance de cinq mètres est désormais prévue pour que les organisateurs puissent capturer des images aériennes et des vidéos

Vous aimez ces images aériennes d’un coureur comme Mathieu van der Poel attaquant dans les bois lors d’une course de cyclocross ou un plan rapproché de Jonas Vingegaard établissant un rythme fulgurant dans un contre-la-montre ?

Grâce aux véhicules aériens sans pilote, ou drones, ces images autrefois évasives révèlent désormais des mouvements cruciaux dans les courses cyclistes pour un large public, et l’UCI a renforcé la réglementation pour que les drones restent une ressource sûre.

Pour la sécurité des athlètes ainsi que des officiels et des spectateurs, l’UCI a récemment modifié les règles régissant l’utilisation de drones autorisées par les organisateurs de courses lors d’événements, ces véhicules et tout petit avion similaire étant limités à « maintenir une distance d’au moins cinq mètres de tout cavalier ou spectateur ».

La mise à jour de la règle 1.2.035a entre en vigueur le 1er janvier 2024 et fait partie de l’organisation générale du cyclisme en tant que sport, pour toutes les disciplines.

Avec la nouvelle règle en place, le regard d’oiseau vue imprenable sur Vingegaard écraser le contre-la-montre à O Gran Camiño la saison dernière pour remporter le titre général ne sera pas si répandu. Les caméras vidéo et fixes montées sur un drone approuvé peuvent toujours fournir des images de l’avant d’un contre-la-montre, ce qui est contraire aux règles depuis un véhicule en course, mais seulement à une plus grande distance.

Le règlement de l’UCI encadre l’utilisation de drones par l’organisateur, qui peut utiliser des photographies et/ou des vidéos par divers aéronefs « sous réserve d’obtenir l’autorisation d’utiliser l’équipement concerné en toute sécurité depuis l’emplacement envisagé ».

L’amendement à l’article relatif aux avions, introduit en janvier 2022, a été mis en place pour éviter les incidents où un drone pourrait impacter le résultat d’une course.

Les drones sont utilisés lors d’événements sportifs depuis plus d’une décennie, généralement comme alternative plus économique et plus flexible aux caméras montées sur les motos, les hélicoptères et les multiples positions de caméra fixes.

Pendant la pandémie mondiale de COVID-19 en 2020, les drones étaient couramment utilisés pour couvrir les courses cyclistes lorsque les fans n’étaient pas autorisés sur les parcours, comme le Tour des Flandres. Plus récemment, les drones assurent une couverture à distance dans des endroits éloignés lors de courses de gravier et de cyclocross, ainsi que lors de championnats du monde dans plusieurs disciplines.

Les opérateurs de drones, qu’ils soient commerciaux ou récréatifs, ne disposent cependant pas d’un espace aérien libre. Il existe des règles régionales dictant l’utilisation, de la National Aviation Authority en Europe à la Federal Aviation Administration aux États-Unis, concernant le poids des appareils, les restrictions de hauteur, les licences des opérateurs et les directives liées à la sécurité avec d’autres avions.