[dropcap size=small]A[/dropcap]près son succès sur les championnats du Monde, Pauline Ferrand-Prévot a animé les médias. Si la nouvelle championne du Monde est la première française à conquérir ce titre mondial depuis Jeannie Longo, il est hors de question de la designer comme la nouvelle Jeannie Longo du cyclisme féminin français, que les choses soient claires…

Dans un entretien accordé à Gilles Simon pour le journal l’équipe, Pauline Ferrand Prévot revient sans langue de bois sur la situation actuelle du cyclisme féminin et « tord le cou aux vieux clichés qui affublent le cyclisme féminin »

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Finalement, ce sont des propos qui suivent ceux prononcés en 2012 lorsque Pauline Ferrand Prévot annonçait la fin du règne de Jeannie Longo après le chrono des championnats de France par cette phrase « Voilà Longo, c’est fini ».

Aujourd’hui, elle confirme donc en portant un regard très critique sur celle qui représentait le cyclisme féminin français il n’y a pas si longtemps. Elle veut incarner la nouvelle génération et le changement. Selon Pauline, si Jeannie Longo n’a rien transmis de son savoir à la nouvelle génération, cela ne sera pas son cas.

Mettant en avant le côté collectif et la bonne ambiance au sein de l’équipe de France depuis son sacre à Ponferrada, Pauline revient également avec un ton très critique sur les propos d’Edwige Pitel

Edwige Pitel a fait un scandale … C’est dommage mais Edwige est un peu comme Longo. Elle fait sa course à elle, pas en équipe.

Derrière cette intervention, Pauline Ferrand Prévot prend le risque de stigmatiser son image dans le but de mettre en avant l’avènement d’une nouvelle génération que cela soit tant au niveau des cyclistes qu’au niveau de la fédération.

Source: http://www.lequipe.fr